À partir des années 1940, les grands chorégraphes modernes intègrent la danse jazz dans les comédies musicales et lui confèrent une fonction narrative. L'improvisation spontanée fait place à l'occupation de l'espace et à l'expressivité musicale.
Les années 1950 voient apparaître le vocable de « modern jazz », expression née dans les studios new-yorkais de Matt Mattox et autres chorégraphes qui travaillent sur l'énergie, les rythmes syncopés, les arrêts, les silences, la dynamique et la surprise, tout en favorisant l'expression individuelle et le « feeling ».
Passerelle entre le vocabulaire classique et contemporain, la danse jazz allie harmonieusement les rythmes, les styles et les techniques réputés inconciliables, et elle fait autant appel à la technique la plus exigeante qu'au sentiment le plus authentique. Cette danse est de plus en plus popularisée et aimée. Moyen d'expression comme toutes les danses, elle demande à la fois une tonicité et une douceur particulière.
Professeur(s) :